Vous avez de la passion pour l’équitation ou pour les chevaux et de ce fait vous souhaitez vous lancer dans leur élevage. C’est une activité qui va assurer la reproduction de l’espèce ainsi que la surveillance des juments et des poulains. Néanmoins, être seulement passionné n’est pas suffisante pour mener à bien le projet. Il faut en plus posséder des connaissances et du savoir-faire dans le domaine pour assurer la réussite. Entre autre, vous devez disposer d’une compétence d’ordre juridique, financière, marketing et surtout managériale. Pour vous aider à y voir clair, lisez cet article.
Les principales missions de l’éleveur équin
L’éleveur de chevaux, qu’il en soit propriétaire ou non, veille à son cheptel. Il se charge également de l’entretien du cheval, de son exploitation ainsi que de ses prairies. Un éleveur peut disposer d’un ou plusieurs étalons. En outre, lors du cycle de reproduction, il doit assurer des soins particuliers aux poulinières. Puisqu’il connaît très bien ses juments et ses étalons, c’est lui qui assure le bon croisement de ces derniers afin d’obtenir des belles progéniture. Sachez que les poulinières transmettent 70 à 75 % de leurs caractères et de leurs capacités à leurs descendances. C’est une question de race de cheval et un éleveur équin doit détenir une connaissance approfondie de son troupeau pour préserver, ou obtenir, la bonne lignée. A part cela, il doit aussi assurer le suivi sanitaire de l’animal et effectuer les vaccins obligatoires pour les chevaux.
Les différents types d’élevage équin
Le type d’élevage de chevaux dépend en grande partie de l’usage que vous voulez en faire. Il est regroupé en trois grandes catégories :
– L’élevage des chevaux de course : les chevaux élevés sont destinés principalement à des activités de course, pour le galop ou pour le trot.
– L’élevage des chevaux de loisir : on élève des équidés qui sont destinés à la pratique des activités d’équitation, de randonnée. Ce type d’élevage peut se trouver dans un centre équestre et les équidés peuvent y être composés de poneys pour permettre aux enfants de bas âge de pouvoir profiter des bienfaits de l’activité de loisir.
– L’élevage des chevaux de trait : les chevaux sont élevés pour leurs muscles. Ils peuvent ainsi être utilisés pour des travaux comme les labours et le débardage en forêt.
Mis à part cela, il y a des gens qui se lancent dans l’élevage équin pour son lait, son cuir ou son urine.
L’évolution de l’élevage équin
Grâce à la progression des activités relatives au cheval, l’élevage des chevaux a le vent en poupe. En France, on compte actuellement 30 417 éleveurs environ. C’est un secteur qui domine, particulièrement dans la partie Nord-Ouest du pays (Basse-Normandie, Pays de la Loire, Bretagne). Désormais, cette filière offre des emplois pour 66 000 personnes dont 46 900 individus travaillent dans la production, avec 28 000 personnes à titre de salariés, apprentis et stagiaire. Alors, l’élevage de chevaux est un domaine en plein essor et assure la survie de plusieurs personnes.
Les réglementations en vigueur pour l’élevage de chevaux
Comme pour tout autre métier, l’élevage équin est aussi soumis à des règlements. Un éleveur légal doit tenir un registre d’élevage à jour permettant de contrôler la traçabilité de chaque cheval et de suivre sa santé. Il doit également détenir une attestation de déclaration du lieu de détention. Le fait d’avoir ces dossiers permet de prévenir les éventuelles sanctions lors du contrôle.
Les exigences dans l’élevage de chevaux
Avant de se lancer dans l’élevage de chevaux, suivre une ou plusieurs formations est crucial. Plusieurs alternatives permettent d’y parvenir. La possession du « Bac Pro Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole » ou du diplôme de « BTS agricole Production Animale ou BTS Analyse » sont des exemples de cursus d’études qui y correspondent. De plus, une expérience acquise dans un centre équestre, ou dans un secteur équin est nécessaire.
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