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Serpent domestique : que dit la législation ?

Serpent domestique : que dit la législation ?

Serpent domestique

Avoir un animal de compagnie est une bonne alternative pour se protéger de la solitude. En effet, qu’il s’agisse de chat ou de chien, vous avez la possibilité de sympathiser avec votre animal comme s’il était votre propre ami. Parmi les animaux de compagnie, le serpent fait partie des choix les plus improbables. Pourtant, il semble être bien apprécié par plusieurs personnes. Si vous faites partie de ces amoureux du serpent, voici ce que la législation vous impose à propos de la détention de reptile chez vous.

Serpent domestique chez soi : la législation exige la détention d’une autorisation

Les serpents ne sont pas des espèces animales ordinaires. Contrairement aux chats, chiens et perroquets, ces reptiles sont des espèces qui sont considérées comme des « animaux protégés ». Ce qualificatif a été octroyé aux serpents, car ils sont en voie de disparition à cause du commerce illicite de reptiles. Sur cette base, la législation de l’Union européenne exige la détention d’une autorisation avant de posséder un serpent chez soi. 

En procédant de la sorte, il sera facile de préserver la survie des serpents. Pour obtenir l’autorisation de détention d’un serpent chez soi, il faudra émettre votre requête auprès du service CITES. Étant spécialiste de la défense des espèces de faune et flore sauvage menacées, ce service devra analyser le type de serpent à domestiquer et vérifier le biotope dans lequel il sera hébergé. Dans le cas où vous remplissez les conditions, votre autorisation vous sera octroyée.

Serpent domestique chez soi : la législation exige une identification du reptile

Pour avoir un serpent chez vous, il ne suffit pas de détenir une autorisation. En plus de cela, il est primordial que votre reptile soit sujet à une identification par puce. Ce type de marquage est une astuce qui permettra de mieux protéger les serpents et lutter contre les trafics. Pour l’identification par puce, la législation recommande que cela soit fait sous la responsabilité du propriétaire dans un délai d’un mois après la naissance de l’animal. 

Dans les cas où vous acquerrez votre reptile à l’âge adulte, vous pouvez aussi le marquer à la puce si cela n’était pas fait. Mais, si le serpent a une très petite taille, il est recommandé de les identifier par photographies datées et accompagnées d’une échelle graduée (stade juvénile au stade adulte). En prenant ces précautions, la législation pourra vous laisser détenir un serpent dans votre maison.

Serpent domestique chez soi : la législation impose la confection d’un abri sûr

Pour votre propre sécurité, il est préférable de loger votre serpent domestique dans un environnement adéquat. À cet effet, la législation demande que vous ayez un abri sûr avant de penser à ramener un serpent dans votre concession. Parlant d’abris, vous devrez choisir un vivarium résistant et bien fermé. Ainsi, vous pourrez vous protéger des morsures de cette espèce. Mais, bien avant de confectionner un abri pour votre serpent, pensez à obtenir votre permis d’environnement.

En fonction de la législation du milieu, ce document peut varier de statut. Par exemple, en Région de Bruxelles-Capitale, vous devrez directement faire une demande de permis d’environnement auprès de l’administration commuable. Mais, en Wallonie, il faudra demande un permis  d’environnement de classe 2 ou une déclaration de classe 3. Une fois que le permis est octroyé, vous pourrez implémenter l’abri de votre serpent.

Serpent domestique chez soi : La législation exige l’acquisition d’un anti-venin

La domestication d’un serpent ne lui enlève pas son caractère venimeux. Ainsi, en cas d’acquisition de ce reptile dangereux, la législation exige l’acquisition d’un anti-venin. Ce remède pourra vous préserver des morsures du serpent. Pour payer votre anti-venin, tournez-vous vers des vendeurs professionnels. Ainsi, vous pourrez attester de la qualité du produit.

Outre l’obtention de votre anti-venin, il faudra aussi vous rapprocher de l’hôpital le plus proche pour signaler la présence d’un serpent chez vous. Ainsi, en cas d’accident, le centre pourra vite intervenir. Pour plus de précautions, vous pouvez également prendre le contact de plusieurs personnes à alerter en cas de morsures (services d’urgence ou médecin par exemple). En respectant toutes ces règles, vous pouvez librement avoir un serpent chez vous.

Celeste Dubois

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