Vacciner son cheval, c’est le protéger d’un certain nombre de maladies. En France comme dans beaucoup d’autres pays européens, une série de vaccins dont certains sont obligatoires et d’autres recommandés est prévue et strictement adressée aux chevaux. Il s’agit entre autres du vaccin contre la rage, le tétanos, la grippe équine ou encore la rhinopneumonie équine. Lesquels sont obligatoires ; c’est ce que nous allons ici découvrir.
Le vaccin chez le cheval
Tout comme chez les humains, ainsi que les autres espèces animales, le vaccin chez le cheval est une préparation biologique avec un fort impact sanitaire. Lorsqu’administré dans les règles de l’art conformément au protocole régissant son utilisation, il permet de prévenir une pluralité de maladies dont la plupart sont infectieuses.
Lorsqu’on parle de vaccinations obligatoires pour un chien, les conditions et mesures de mise en œuvre varient d’un pays à un autre. En France, le remplissage du carnet de vaccination de l’animal accompagné de l’apposition d’une vignette sur ce dernier représente des preuves de la satisfaction à cette obligation.
L’enjeu est d’ailleurs encore plus cuisant lorsque les chevaux élevés appartiennent à une certaine race. Dans ce cas de figure, l’obligation de vaccins s’impose également aux reproducteurs.
Quand commencer à vacciner son cheval ?
Les chevaux sont des animaux avec d’énormes particularités. Lorsque l’on prend un bébé cheval, c’est-à-dire un poulain, à la naissance, ce dernier ne possède aucune défense immunitaire propre. Toute la période de la gestation, le placenta lui sert de barrière contre les attaques en tout genre obligeant ainsi son organisme à ne fournir aucun effort.
Le processus ne s’arrête pas là dans la mesure où le même placenta inhibe le convoyage des anticorps sécrétés par la jument vers le poulain. Ce sont là autant de variables qui justifient et déterminent le caractère sensible du moment de la vaccination du cheval. Pour des impératifs de santé et de sécurité, il est scrupuleusement recommandé de s’adresser à un vétérinaire.
Il lui revient à lui seul d’établir conformément aux situations plus haut signifiées un programme de vaccination adapté. Dans la majeure partie des cas, et en fonction du type de vaccin, l’âge minimum de six mois est obligatoire avant l’administration de la première dose de vaccin. Si le cheval a la possibilité de recevoir plusieurs doses de vaccins par jour, il est toutefois recommandé de ne guère le surmener au cours de cette période.
Vaccin obligatoire chez le cheval
Comme signifié en liminaire, il existe quatre grands types de vaccins pour les chevaux. Chacun étant spécifique à une infection en particulier, certains sont obligatoires, d’autres facultatifs. Le vaccin contre la grippe équine apparait en tête de liste en termes de priorité et d’obligation vaccinale. En effet, la grippe équine est une maladie propre aux chevaux réputée pour son hyper contagiosité.
Impulsé par un virus influenza de type A, il est facilement transmissible, ce à travers des résidus de respiration. Lorsqu’un cheval porteur du virus tousse à côté d’un autre sain, il lui transmet immédiatement le virus. Maladie d’incubation courte, les symptômes apparaissent seulement une semaine après contagion. Entre grippe, fièvre, respiration compliquée et douleurs pulmonaires, les symptômes sont multiples et le processus de guérison n’a rien de simple ou de similaire à celui qui consiste à dresser votre cheval.
Pour ce faire, les deux premières doses de vaccin contre la grippe équine peuvent être administrées dès l’âge de quatre mois aux poulains si la jument n’est pas vaccinée. Dans le cas contraire, il faut impérativement attendre les six mois d’âge, le tout dans un intervalle de vingt-et-un à quatre-vingt-douze jours.
La dernière injection de l’année doit avoir lieu maximum cinq à six mois après la deuxième. C’est à ce jour, le seul et unique vaccin obligatoire chez les chevaux. Quant à celui contre la rhinopneumonie, il est fortement recommandé et exclusivement obligatoire en cas de reproduction chez certaines races de chevaux. Les vaccins contre le tétanos et la rage sont quant à eux facultatifs.
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