La désobéissance chez un chien peut très vite s’avérer énervante pour le maître, sans compter que cela peut représenter un problème au quotidien, en termes de sécurité. Il est donc important d’agir vite pour le rappeler à l’ordre. Mais attention, cohérence et doigté sont indispensables pour ne pas obtenir un résultat inverse à celui escompté. Il faut tout de même identifier l’origine du problème pour y remédier plus facilement. Voici les détails sur ce qu’il faut faire !
Mon chien ne m’obéit plus, quelles peuvent en être les causes ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi un chien n’obéit pas.
Des ordres peu cohérents
Si les ordres qui lui sont donnés ne sont pas cohérents, le chien n’a pu les exécuter, car il ne les a tout simplement pas compris. Une communication peu limpide ne permet pas de contrôler son animal. Il faut donc éviter l’ambivalence à tout prix. Aussi, si le maître gesticule dans tous les sens, crie sans cesse et qu’en plus n’adopte pas le mode d’éducation au caractère du chien, l’animal a peu de chances de devenir obéissant. GUILBAUD DIDIER, éducateur de chien peut le confirmer !
Une mauvaise méthode d’apprentissage
Personne ne s’improvise éducateur canin. Ainsi, un maître brutal ou sans aucune autorité ne peut apprendre à son chien à obéir. Force est de constater d’ailleurs qu’une mauvaise méthode d’apprentissage entraîne des troubles de comportement. Ainsi, un chien mal éduqué peut sauter sur les riverains, se montrer destructeur, devenir agressif ou fuguer à tout bout de champ par exemple. Bref, une éducation canine ratée peut rendre un chien désobéissant.
Que faire lorsqu’un chien n’obéit plus ?
Voici les principes à respecter pour inverser la tendance.
Apprendre à communiquer avec son chien
Pour qu’il obéisse, un animal doit comprendre ce qui lui est dit. Il est donc important de communiquer de la bonne manière avec lui. Cela revient à :
· formuler des ordres clairs, courts et précis ;
· répéter toujours les mêmes ;
· adapter un vocabulaire précis : oui, non, assis, couché, stop… ;
· adapter le ton de la voix à la situation pour être mieux compris ;
· accompagner les ordres de mimiques faciales et de gestuelles adaptés.
Cela dit, il ne sert à rien de crier inutilement sur le chien pour lui donner un ordre simple. Par exemple, s’il s’agit de lui demander seulement de s’asseoir, dire « assis » sans agressivité, mais avec une voix posée et ferme devrait suffire.
S’atteler à renforcer les liens
Un maître doit être proche de son chien pour qu’il l’écoute, lui obéisse et le considère comme le dominant. Renforcer les liens fait partie des techniques essentielles pour récupérer son animal de compagnie. Un maître doit veiller à cette relation en jouant avec lui et en le sortant. Il faut aussi le caresser souvent sans pour autant chercher à le punir constamment pour son manque d’obéissance.
Rester toujours cohérent
Le maître doit rester cohérent dans son approche éducative. Il doit être patient et attentif à ce qu’il autorise à son chien ou non. La cohérence est essentielle, parce que le dressage du chien est un processus qui demande de la méthode. Il faut aussi souvent l’appeler par son nom.
Une autre situation classique est d’accepter que le chien fasse la fête à certaines occasions et pas à d’autres. Il n’est pas en mesure de comprendre la nuance. Si le maître accepte une fois, mais refuse lorsqu’il est tout sale, cela ne lui parlera pas, car il ne s’arrête pas à ces critères.
Enfin, il est important de penser aussi à la récompense, qui est un pivot de l’éducation. Un toutou en a besoin pour comprendre qu’il a réussi une étape. La colère et l’impatience du maître ne lui seront d’aucune utilité. Un chien cherchera au contraire à l’éviter pour ne pas essuyer ses foudres.
Par contre, s’il reçoit une friandise et une caresse de félicitation chaque fois qu’il fait des progrès, il sera tenté de recommencer. Ainsi, les nouvelles bonnes habitudes se mettront en place tout naturellement. Une dernière chose, il ne faut surtout pas hésiter à se faire aider en cas de difficultés.
